Et si vous rajoutiez des algues dans vos plats ? Non, il ne s’agit pas d’une idée farfelue, au contraire. L’algue est un végétal marin qui occupe une place importante dans la cuisine asiatique, mais elle tend encore à s’imposer en Occident. Pourtant, les alternatives végétales ont un bel avenir devant elles et les algues figurent en tête de liste. Vous avez envie d’en savoir plus ? Découvrez sept variétés d’algues comestibles prêtes à être goûtées.
1. La spiruline
La notoriété de cette micro algue a décollé ces dernières années et a notamment été mise en avant par les personnes qui ne consomment plus de viande. En effet, la spiruline est un allié de taille pour les végétariens et les vegans, car elle est naturellement riche en protéines. Ainsi, en terme de protéine, dix grammes de cette micro algue équivaudrait à un steak de cent grammes. Le ratio est donc très intéressant et les sportifs y trouvent leur compte également. Riche en vitamines et en minéraux tels que la B12, le magnésium, le fer ou encore le zinc, voilà assurément une algue à intégrer dans sa routine alimentaire !
2. Le wakamé
Le wakamé est une algue brune qui se reconnaît en bouche par son goût iodé, semblable à l’huître. Si vous commandez un plat à base de wakamé dans un restaurant japonais, vous aurez sans doute droit à une délicieuse soupe miso. Elle peut se consommer telle quelle en salade ou agrémenter un plat, sous forme de paillettes. Son atout majeur ? Elle est riche en vitamine B9, en fer et en calcium. Le wakamé est une algue qui peut être recommandée pour réguler le taux de fer lors des menstruations. Les professionnels de santé japonais ont aussi pour habitude de conseiller à leurs patientes enceintes d’intégrer régulièrement dans leurs repas du wakamé.
3. Le kombu
À l’instar du wakamé, le kombu fait partie de la famille des algues brunes. Ce produit de la mer est particulièrement riche en fibres. Dès lors, il peut être d’une grande aide pour les personnes qui ont tendance à souffrir de constipation. Ce régulateur de transit lent ne doit bien évidemment pas être consommé à outrance. Le kombu cuit complétera à merveille une salade ou un plat à base de poisson et de légumes. Il est croquant en bouche et laisse derrière lui une petite touche sucrée. Cette algue est aussi riche en potassium et en magnésium.
4. La nori
Dans la famille des algues rouges comestibles, on demande la nori ! Il est probable que beaucoup de personnes en aient déjà mangé sans savoir ce que c’était. En effet, l’algue nori est un végétal que l’on retrouve dans tous les restaurants japonais qui cuisinent les sushis et les makis. La petite enveloppe brune qui entoure les ingrédients est donc cette algue. Les cuisiniers l’utilisent pour sa tenue et son goût demeure assez neutre. Cela ne l’empêche pas d’être bonne pour la santé : la nori est riche en protéines et pauvre en graisses. Elle se consomme la plupart du temps cuite et favorise la digestion.
5. La laitue de mer
Comme sa cousine éloignée qui pousse sur la terre ferme, la laitue de mer est de couleur verte. Elle est reconnaissable à ses imposantes feuilles et se mange crue ou cuite et sous différentes formes : en salade, saupoudrée sur des plats, en soupe miso… Ses principales vertus tiennent à son fort taux de calcium et de fer. Comme pour le wakamé, elle est donc particulièrement recommandée aux personnes qui sont carencées en fer. La laitue de mer renforce aussi le système immunitaire, à consommer de préférence en hiver !
6. Le haricot de mer
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le haricot de mer n’est pas vert. Il appartient en réalité à la famille des algues brunes. Ce haricot a par ailleurs un surnom qui lui va parfaitement : le spaghetti de mer. Il est donc filandreux et se consomme cuit. Le haricot est assez agréable en bouche, il est fondant et riche en fibres. Côté nutriments, il offrira de bonnes vitamines comme la vitamine A, C et D pour faire le plein de vitalité. Les sportifs apprécieront sa haute teneur en fer et misent sur l’assiette de haricots de mer pour éviter les crampes.